Olivier Le Nan

peint des personnages mélancoliques qui déambulent dans des paysages incertains, des jours embrumés illuminés par un soleil pâle.

Anne Le Louarn

occupera la salle de sculpture avec des œuvres en pierres calcaires et en marbre. Les courbes des corps humain sont souvent prises comme support de travail.

Jacques Lebot

est un spécialiste du trompe-l’œil et de l’hyperréalisme. Il excelle à rendre les transparences de l’eau, du verre et même du plastique.

Valérie Lallican

renoue avec l’art optique à la Vasarely des années 60. Ses tableaux sont traités de manière graphique créant mouvement et ondulations à l’œil du spectateur.

Patrick Héline

magnifie les intérieurs en jouant des ombres et de la lumière.

Chantal Fraigneau

calligraphe, explore et joue avec les signes d’écriture au gré de ses inspirations. La ligne directrice est la recherche d’harmonie.

Gilles Bourdon

donne vie à des scènes de rue. Son couteau grince sur la toile, pour accentuer le relief, la brillance et peindre les perspectives.

Martine Béchir

elle se qualifie elle-même de « bestioleuse », avec du papier mâché, elle crée des animaux improbables tout en rondeurs et aux couleurs chatoyantes.

Amélie Vogel

Jeune musicologue, spécialiste du jazz contemporain, Amélie Vogel a dû réorienter son activité créatrice vers la peinture, sa deuxième passion. Son art-action s'inscrit dans les difficultés que les hommes entretiennent avec leur environnement. Sa série Míxities dénonce l'urbanisation anarchique du territoire où l’on entasse en masse les nouveaux parias. Dans une vision futuriste elle imagine l'exportation extraterrestre des favelas et townships et leur errance dans l'espace. Cependant couleurs riches et lignes harmonieuses sont comme un contrepoint heureux et salutaire à ce constat désespéré. L'art est réponse salvatrice.

Roman Proniaev

Roman Pronaiev, aujourd'hui Orvaltais, a reçu les enseignements académiques des écoles d'art de sa Russie natale. Ce long, complexe et complet apprentissage lui confère une technique picturale exceptionnelle. L'art de Roman est un art formel. Nulle référence immédiate au réel mais une harmonie minutieuse de surfaces et de volumes, des dégradés lisses d'une précision stupéfiante et, si I'on cherche bien, surgissent des formes dadaïstes comme celles nées des recherches de Jean Arp. Avec ses séries, Roman entreprend de peindre la durée, une durée onirique, celle du temps universel.