Alain J. Richard
Dans le parcours d’Alain J. Richard, exceptées quelques traversées apaisantes au pays du Beau, la frontalité expressionniste trace une route au scalpel, chirurgie plastique du peintre qui taille dans le vif des sujets. Il a peint en série des êtres cloîtrés au pied des murs, des gueules de mendiants sans ménagement, sans arrangement et puis ces écorchés, ces danseurs-marcheurs, ces christs païens que des harnais maintiennent provisoirement en mouvement, en vie : Qui conduit la machine à broyer ? ...